L’hypersensibilité : une caractéristique à comprendre et à valoriser

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On naît hypersensible, on ne le devient pas, et cette sensibilité nous accompagne toute notre vie, même si certains la cachent ou essaient de la contrôler.

 

Être hypersensible, c’est percevoir les émotions de façon puissante et dense. À tel point qu’il y a quelques années, les hypersensibles étaient parfois diagnostiqués à tort comme bipolaires par les psychiatres.

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L’empathie est immense, parfois envahissante. Cette sensibilité pousse les hypersensibles à adopter des valeurs et des convictions élevées, les amenant à se mettre en danger pour défendre des injustices ou les exposant aux personnalités manipulatrices.

 

Ils peuvent être vus comme « immatures » à cause de leur tendance à pleurer plus facilement ou à s’émouvoir de situations qui touchent peu les autres.

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La recherche de sens est fondamentale pour eux, que ce soit dans les événements, les relations ou les expériences. Ils peinent souvent à « passer à autre chose », un trait parfois incompris par leur entourage.

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Créativité et intuition les caractérisent, et ils trouvent souvent un épanouissement dans une activité artistique qui leur permet d’exprimer leurs émotions. Paradoxalement, malgré une intuition très développée, ils peuvent douter de celle-ci en raison de leur humanité et de leur besoin de comprendre avant de juger.

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Le monde est ressenti intensément, pour le meilleur comme pour le pire. À leurs côtés, la vie est pleine de couleurs et d’émotions. Cependant, cette intensité émotionnelle les amène aussi à avoir besoin de se retirer régulièrement pour récupérer, car ressentir chaque chose avec une telle profondeur peut les épuiser physiquement et émotionnellement.

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Les relations sont sur investies : un hypersensible a besoin de vivre chaque lien de manière forte et entière. Lorsqu’on leur propose une relation moins intense, cela leur paraît insuffisant, presque comme un fragment de ce qu’ils désirent vivre. Ils peuvent être perçus comme étouffants ou fusionnels dans leurs relations, mais pour eux, c’est simplement une conséquence de cette intensité qui les habite.

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La critique est difficile à accepter et ils peuvent être perçus comme manquant de confiance en eux, car ils ne comprennent pas la méchanceté et les jugements gratuits.

 

Le monde leur semble souvent trop dur et violent, ce qui peut générer des angoisses et des symptômes dépressifs. Lorsqu’ils ne se sentent pas acceptés, ils en viennent à douter de leur propre valeur et peuvent souffrir d’une faible estime d’eux-mêmes.

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On utilise plusieurs termes pour décrire cette hypersensibilité : « grand sensible », « ultrasensible », « HPE » (haut potentiel émotionnel), entre autres. Même si ces mots ont des nuances, ils expriment une même réalité.

 

En France, le terme « hypersensible » a parfois une connotation négative, le « hyper » semblant indiquer un « trop ». Ainsi, certains, comme Saverio Tomasella, préfèrent utiliser « ultrasensible ».

 

Dans le monde anglo-saxon, cette caractéristique est souvent vue comme un don, une « qualité émotionnelle » précieuse.

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Peu importe le terme employé, l’essentiel est de vivre cette sensibilité positivement.

C’est justement ce que je m’efforce de transmettre chaque jour dans mon travail : aider les hypersensibles à découvrir cette particularité comme un atout et à vivre harmonieusement avec elle pour leur propre bien-être, mais aussi pour enrichir leur entourage et le monde.

 

Mes accompagnements explorent cette idée en profondeur, pour montrer comment l’hypersensibilité peut être une force.